Un baobab sous le pied
Danses et percussions africaines
Les stages sont un complément indispensable à l'apprentissage de la danse et des percussions d'Afrique de l'Ouest pour les gens de culture occidentale que nous sommes. En effet, sans la formation dispensée par d'authentiques artistes élevés et formés dans le bain de leur culture locale, il nous serait bien difficile difficile d'appréhender les richesses et les subtilités de cet art ancestral de tradition orale (cette musique n'est pas à l'origine ni théorisée, ni même écrite, elle ne s'est transmise que par l'écoute et l'observation de génération en génération depuis des siècles).
Nous faisons donc venir régulièrement d'authentiques artistes africains résidents en France, qui ont fait de la transmission et de la diffusion de leur culture traditionnelle, leur métier.
Ils ont un Baobab sous le pied...
Guinéen issu d'une famille de griots, Mohammed Camara est originaire de Kolissokho en basse Guinée. Basé à Kindia, il joue dans plusieurs ballets, notamment L'Étoile de Kania dont il est chef batteur. Il joue aussi dans l'Ensemble préfectoral et le groupe Benkadi. Mohammed Camara est aujourd'hui soliste de la troupe Wontanara et participe comme 2e soliste au groupe Wamali Percussions. Mohamed saura vous transmettre toute la richesse du répertoire guinéen et les secrets du langage des percussions.
Mohamed Camara
(Guinée)
Aminata Sano est la fille du grand maître guinéen Kemoko Sano, ex-chorégraphe des Ballets africains de Guinée, du Ballet Djoliba, du Ballet Merveilles de Guinée... C'est au sein de ce dernier qu'elle se forme auprès de son père, dans la tradition des plus grandes formations de son pays. Elle arrive en Allemagne en 2005, puis en France en 2006, où elle travaille avec plusieurs compagnies et rejoint le Ballet Won Tan Nara.
Aminata Sano
(Guinée)
Née en 1973 à Abidjan, Evelyne Mambo se passionne très tôt pour les danses traditionnelles d’Afrique de l’Ouest. Elle intègre différents ensembles artistiques présents à cette époque dans la capitale et se forme, notamment, aux différentes techniques de danses traditionnelles ivoiriennes et mandingues. En 1995, elle rejoint la troupe professionnelle Yélemba d’Abidjan et en devient rapidement la première danseuse. Pendant une dizaine d’années aux côtés de Lassana Coulibaly (directeur artistique) et d’Harouna Dembélé (chef batteur).
Evelyne Mambo
(Côte d'Ivoire)
Formée aux danses du Burkina, de Côte d'Ivoire et de Guinée, Fanta Dembelé est une danseuse-chorégraphe de renom dans le monde de la danse africaine. À 12 ans Fanta intègre sa première troupe et enchaine les spectacles. En 1998, elle rejoint la troupe du Yelemba d’Abidjan, avec laquelle elle part en tournée internationale. En 2006, elle tourne dans la troupe « Africa Africa » (basée en Allemagne) et rejoint le ballet guinéen de France : « Won Tan Nara ».
Fanta Dembelé
(Burkina Fasso)
Fille du grand djembefola Famoudou Konaté, Diaka Konaté est issue d'une famille d'artistes malinkés reconnus pour leur connaissance de la musique et de la tradition guinéenne. Depuis sa plus tendre enfance, Diaka danse lors des fêtes animées par son père puis par ses frères. A l'âge de 9 ans, elle rejoint son premier ballet, Hamana Sabougnouma, créé par son frère Billy. Elle a également participé à l'enregistrement de CD de ses frères et des apprentis de son père. Elle a ensuite participé au groupe Konaté Kounda (qui signifie "famille Konaté") en tant que sangbanfola.
Diaka Konaté donne des cours à Paris, et régulièrement des stages en France et en Europe.
Né à Kindya et issu d’une famille griot, Mohamed Kouyaté a commencé à danser depuis son enfance, bercé par les rythmes et les chants de son pays. Dès l’âge de 7 ans il a débuté sa formation professionnelle avec le ballet Saamato. Il a su s’entourer des plus grands chorégraphes Guinéens comme Italo Zambo, Morcire Camara, Frankis Magloire…La reconnaissance professionnelle de ses talents lui a ensuite permis de réaliser plusieurs ballets de compagnies à Conakry en Guinée et d’exercer en tant que chorégraphe au sein du ballet Soleil D’Afrique avant d’être Directeur artistique de Wassa Percussions de Guinée.
Mohamed Kouyaté
(Guinée)
Diaka Konaté
(Guinée)
Dès l’âge de 13 ans, Bebey intègre la troupe des Ballets Africains, Le ballet national de Guinée, dont elle devient danseuse soliste de nombreuses créations (Wassara, Soundjata, Forêt Sacrée, Mali Sayo). Son talent lui a fait traverser les frontières et a conquis de nombreuses for-mations qui ont voulu l’avoir à leurs côtés : Les Amazones et l’Orchestre Bembeya Jazz de Guinée, Fatala et Africa Soli en Hollande, le groupe Sewa Kan de Mamady Keita… En 1997, elle est nommée Ambassadrice culturelle en Suède auprès de NOKA International. Excellente pédagogue à l’énergie débordante, elle enseigne les danses traditionnelles guinéennes à travers le monde entier (Europe, Asie, Afrique, Australie), et n’a pas son pareil pour communiquer à ses élèves l’amour de sa culture et partager sa connaissance incomparable des traditions et des danses guinéennes
Bebey Youla
(Guinée)
Alsény "Solo" Cherif commence sa carrière de musicien en 1980, quand il intègre le Théâtre National d'Enfants pendant cinq ans puis est sélectionné dans le Ballet Préfectoral de Conakry sous la direction de Sékouba Camara. Par la suite, il est promu premier djembé de « Tempo Rythmique », groupe guinéen de renommée internationale et se produit avec l'Ensemble Traditionnel Mandeng Gnakha, puis le groupe Wassa avec une tournée mondiale "Africa Oye", en 1992. A partir de 1994, il joue au sein du premier groupe de percussions de la République de Guinée Wofa qui va silloner les routes du monde. Entre les tournées internationales, il accompagne également différents artistes en Guinée, comme Fodé Kouyate, Sekouba Kandia Kouyate, Rey Lema, Salif Keita.
Solo Cherif
(Guinée)
M'mah commence la danse à l'âge de 7 ans avec le « Tempo Rythmique » de Mociré Camara puis au Ballet National de Guinée. Elle participe au Bicentenaire Français en 1990 avec Dumedi Faré. Elle travaille ensuite avec les « Merveilles de Guinée » puis fait une tournée mondiale avec le groupe Wofa en 1996. Elle s'installe alors en France, et dés 1998, elle donne des cours de danse africaine, tout d'abord à Angoulême puis à Toulouse et ses environs.
M'mah Cherif
(Guinée)
Originaire du sud de la Guinée, Cécé Koly Camara commence sa carrière dans le ballet fédéral de N’Zérékoré. En 1977, il rejoint l’ensemble Kotéba d’Abidjan avec lequel il fait le tour du monde, en tant que dununfola, domaine dans lequel il excelle particulièrement. En 1993 a rejoint le groupe Sewa Kan de Mamady Keita. Excellent pédagogue, il sait travailler dans la joie et l’ambiance.
Cécé Koly
(Guinée)
Fanta Camara
(Guinée)
Fanta Camara, d’origine guinéenne, s’est formée au ballet Gbassikolo de Conakry, avant de devenir chanteuse, danseuse et chorégraphe du célèbre Circus Baobab, premier cirque acrobatique aérien d’Afrique, avec lequel elle a fait plusieurs fois le tour du monde entre 2001 et 2009. Elle encadra lors de ces tournées de multiples stages internationaux ce qui en fait aujourd’hui une artiste complète alliant une technique vocale et corporelle en danse et en acrobatie hors norme, associée d’une pédagogie de grande qualité, adaptée à tous les publics. Impressionnante par son incroyable énergie et son tempérament de feu, Fanta vous embarquera dans l’univers des danses guinéennes ! Sa pédagogie repose sur une décomposition des pas, puis sur un travail sur la rapidité et l’énergie caractéristiques des danses guinéennes.
Bakary Kouyaté
(Guinée)
Aboubacar Bakary Kouyaté débute sa carrière au début des années 80, alors qu'il séjourne en Côte d'Ivoire, où il est remarqué par Sékou Tanaka « le Cobra du mandingue», qui apprécie en Bakary l’héritage et le talent que lui ont transmis sa famille Kouyaté, famille de Griots. Durant 4 années il enseignera à son protégé avec rigueur et intensité les traditions musicales de leurs pays dans sa troupe guinéenne Mandengo. Aboubacar retourne alors dans son village natal en Guinée où il poursuit son apprentissage musical. Il y est sollicité par le compositeur et arrangeur de l'orchestre national de Guinée, El Hadj Djeli Mamadou Kanté, pour y intégrer sa nouvelle troupe Mandé Niara, comme balafoniste. De là ont suivi nombre d'expériences dans les groupes de la capitale. Fondateur du groupe Sabar avec Solo Cherif avec lequel il continuera la route du premier au dernier jour, dans la grande aventure des troupes Tempo Rythmique, Wassa et Wofa.
Petit fils du grand et illustre balafoniste Hadj Djeli Sory Kouyaté, Oumar "Livio" Camara intègre l'orchestre national de Guinée en 1989. Son talent lui permet d'occuper rapidement la place de balafoniste soliste. Pendant ces nombreuses années il participera aux multiples tournées aussi bien dans la sous région, qu'à l'international : Mali, Gambie, Congo Brazzaville et Kinshasa, Algérie, Sénégal, ou Cuba sont quelques une de ces destinations. Il travaille également durant ce temps avec la compagnie privée Manden Balla de Guinée (Le balafon Mandingue de guinée) avec laquelle il partagera également des tournées régionales. En 2012 Livio est invité par le collectif artistique Maraguiri à Angoulême, sous la direction artistique de Bacary Kouyaté et de Morel Sylla. Il y répond favorablement et décide de quitter l'Ensemble Instrumental de Guinée pour y tenter sa chance. Avec Djely Band, Livio ouvre enfin son talent à la musique World, cela pour notre plus grand bonheur.
Livio Camara
(Guinée)
